la collection hapaX
- atelierhapax
- 8 août 2024
- 1 min de lecture

Le constat : trop de livres morts et pas assez d’arbres vivants. En dehors du moment où il est en train d’être lu, le livre prend surtout la poussière sur nos étagères. Voilà ce qu’est un livre mort. Et c’est parce que nous aimons les arbres autant que les livres, que nous souhaitons limiter la violence dont nous nous rendons complices à leur endroit quand on produit, par le sacrifice de leur chair, des milliers de livres morts. Nous ne nous leurrons pas non plus : l’organisation actuelle de la société nous contraint encore à utiliser la voiture, à tirer la chasse, à consumer du papier. Notre démarche n’ouvre qu’un étroit sentier vers un autre monde, un pas à la fois.
L’ambition : choisir le vivant. Pour cesser d’accoucher de livres morts, cherchons d’autres manières de diffuser les écrits. Nous en proposons une ici. Elle n’innove pas et ne prétend à rien d’autre qu’à s’appuyer sur un réseau déjà existant : les livres créés par nos soins ne pourront être trouvés qu’en bibliothèque publique.
La méthode : un livre pour la bibliothèque publique seulement. Il s’agira pour le lecteur d’aller à la bibliothèque publique la plus proche, de demander nos livres, et s’ils ne s’y trouvent pas, de passer commande. Ou bien le réseau local de bibliothèque lui permettra d’y accéder, ou bien nous fabriquerons à la demande, pourvu qu’une bibliothèque s’en fasse l’hôte ! Ce parti pris que nous regardons aujourd’hui comme une extravagance, sera sûrement vu comme une nécessité demain.